Archives de catégorie : Festival Zegny’Zo

Le Zegny’Zo a besoin de vous : campagne de financement participatif pour boucler le budget

Comme vous le savez, depuis 10 ans, l’association ZOLOBE  organise un festival des arts dans la rue entièrement gratuit (intégralement réalisé  par des bénévoles de  l’association) : le Zegny’Zo.

Chaque année ce sont de nombreux artistes nationaux et  internationaux qui sont invités et participent généreusement, le plus souvent gracieusement.

En plus des spectacles, entièrement gratuits et se déroulant dans des quartiers ou au cœur des lieux les plus populaires de la ville ; le Zegny’Zo propose de nombreux ateliers et formations qui touchent en priorité les enfants et les jeunes.

En un mot, le Zegny’Zo est un grand rendez-vous citoyen, créateur, acteur et moteur et Zolobe se bat pour en conserver le principe!

Pour boucler le budget nous venons de lancer une campagne de financement participatif.

Attention cet appel aux dons se terminera le 6 avril alors n’attendez plus et diffusez largement cet email à vos contacts et sur les réseaux sociaux.

Un énorme merci à tous ceux qui ont déjà participé.

 

http://

Le lien vers notre campagne de financement : https://www.helloasso.com/associations/les-zamis-des-zolobes/collectes/festival-zegny-zo-2018

 

APPEL À CANDIDATURES ZEGNY’ZO 2018

Le Zegny’Zo est le premier festival d’arts de rue de Madagascar. Pour le plus grand plaisir de plus de 15 000 spectateurs, ce festival rassemble de nombreux artistes malgaches et internationaux autour de spectacles originaux et de qualité, traditionnels comme contemporains, destinés à tous les publics. La plupart se déroulent en plein air et tous sont entièrement gratuits. Pendant ces quelques jours les artistes qui le souhaitent seront vivement inciter à participer à des ateliers de formation et d’échange.

Porté par la Compagnie Zolobe, le festival a fêté ses 10 ans en 2016 et est désormais bisannuel. La prochaine édition aura lieu du 16 au 19 mai 2018 et nous lançons cet appel à candidatures dès maintenant afin d’organiser au mieux cette 11ème édition. Le festival aura cette année pour thème le voyage.

Nous recherchons donc des compagnies artistiques (théâtre, danse, cirque, marionnettes…) ayant des créations pouvant se jouer dans l’espace public et nécessitant des moyens techniques limités. Nous étudierons toutes propositions avec intérêt, les spectacles très textuels sont cependant à exclure compte tenu des conditions de jeux et de la barrière de la langue.

Pris en charge : tous les frais sur place → hébergement, nourriture, transport à Madagascar.

Non pris en charge : le déplacement du pays d’origine au lieu du festival. Nos financements étant limités nous sommes dans l’incapacité de prendre ces frais en charge, idem pour les cachets. Il existe cependant des bourses de mobilité ou autres sources de financements à destination des artistes et nous pouvons vous accompagner dans le montage de ces dossiers et appuierons vos demandes.

Dans ces conditions que nous savons non-idéales, nous recherchons des compagnies désireuses de vivre une expérience internationale atypique, tant au niveau artistique que humain et ainsi participer au développement des arts de la rue dans un pays dit « du sud » qu’est Madagascar.

Candidature à envoyer par e-mail aux deux adresses suivantes : « ciezolobe@gmail.com » et « ciezolobe.info@gmail.com » avec en objet « candidature Zegny’Zo 2018 »: dossier de présentation de la compagnie et de ses spectacles. Merci de précisez le nombre de personnes en tournée ainsi que les moyens techniques nécessaires et les demandes particulières. Si vous avez des vidéos en ligne merci d’insérer également les liens pour les visionner.

Date limite de candidature : fin octobre

N’hésitez pas à nous contactez par e-mail pour plus d’informations.

Vidéo : le festival Zegny Zo ! 2011

Yann Péron est un réalisateur indépendant qui vit à La Réunion. Il a eu la gentillesse de mettre à disposition de l’organisation de Zegny Zo ! le superbe montage de 26 mn qu’il a réalisé au cours de l’édition 2011. Merci Yann !

Depuis maintenant 5 ans la compagnie Zolobe a fait le pari fou d’organiser un festival des arts de la rue
Crée et organiser depuis 2007 par la troupe Zolobe, composée de jeunes artistes Antsiranais, cette manifestation à pour but le développement culturel et artistique de la région de Diana.
Durant une semaine toute la ville va vivre au rythme de ce festival des plus atypique, ou les arts de la rue côtoie les arts Plastiques.
fort de ces expériences le festival Zegny ZO a établi un jumelage avec le Festival Leu Tempo de la Réunion, et un partenariat avec le festival REBEKE a Tsiombe qui se trouve a l’extrême Sud de la grande Ile.
Un festival qui s’inscrit dans la continuité puisque les grandes personnes sont de retour avec l’accueil des marionnettes d’Afrique du sud.

 

 

La Fanfare Byin-Mayé revient en 2016 au Zegny’Zo des 10 ans !

Ils sont habillés de jaune et de rouge, ils ont une énergie qui fait plaisir à voir et ils sillonnent depuis plus de 15 ans l’île de la Réunion, ses rues, ses festivals et ses cafés : c’est la Fanfare Byin-Mayé, du funk électrisé made in Réunion.

Tout commence en 2001, quand Vinko, fraîchement débarqué à la Réunion, décide de créer une fanfare. Ancien des Tarace Boulba, fanfare funk associative fondée par Matthieu Paulus et Jo Ruffier Des Aimes (deux anciens des Négresses Vertes), il décide de créer le fils métissé de la fanfare de Montreuil. Quelques annonces plus tard dans le gratuit local, Byin-Mayé, ses premiers cuivres et sa caisse claire voient le jour.

L’idée de départ était de fonder une joyeuse alliance de musiciens, d’où le nom de Mayé, qui signifie à la fois mélange et embrouille, dans le but de promouvoir les musiques du monde et les spectacles de rue. Ouverte à tout musicien, elle fonctionnerait comme une école de la pratique musicale, dans lesquelles les membres, fêtards et philanthropes, partageraient gracieusement leurs savoirs et leurs compétences.

Ca aurait pu être utopiste, mais ça a fonctionné. En sept ans, selon Vinko, au moins 70 musiciens ont adhéré à l’esprit Byin-Mayé. Des musiciens de vingt-cinq à soixante ans, filles et garçons à parité et venant d’un peu partout, dans le sud : Piton Saint-Leu, Saint-Pierre, Petite île, le Tampon, Saint-Joseph, Étang Salé et les Avirons. Une troupe en somme, au sens théâtral du terme, dans laquelle les gens se sentent bien, à cause, souligne Hélène (basse), de « l’ambiance familiale et de l’esprit Byin-Mayé ». Et si le répertoire évolue peu, c’est précisément parce que la fanfare est un lieu de transmission.

Aujourd’hui, amateurs et musiciens plus confirmés se côtoient joyeusement, et le mélomane réunionnais remarquera ainsi la participation à la fanfare de plusieurs membres de groupes péï, comme Youss, Le Machin, La Starnac’, Manléo, Wonderbras et Skarhumbar. Formation à géométrie variable, Byin-Mayé a maintenant une trentaine de mayons. De quoi faire une vraie fanfare, avec saxos ténor, alto, baryton et soprano, batterie, rouler, piker, kayamb, derbouka, auxquels il fait ajouter trois trombones, quatre trompettes, deux basses, deux clarinettes, quatre flûtes et un soubassophone.

À la tête de cet inventaire à la Prévert et de cette joyeuse bande, Magalie qui, accompagnée d’un kayamb ou d’une basse, s’occupe de la direction musicale. Elle est en outre présidente de l’association à but non lucratif “Bien Ensemble”, dans laquelle s’inscrit la fanfare. À but non lucratif, ça signifie quoi ? « Que les musiciens ne gagnent pas un sou, explique Magalie, tout sourire, et que les fonds récoltés lors des concerts servent à acheter du matériel de son, à payer l’assurance et à financer des tournées ». Le groupe est ainsi parti en 2002 à Tananarive (Madagascar) pour une semaine de concerts et à Mayotte par deux fois.

Et puis il y a Gilles (baryton), qui écrit toutes les partitions et soumet les arrangements à ses comparses. Quant aux choix des morceaux, il se fait de façon collective, mais prône avant tout l’éclectisme : c’est ainsi que, sur scène, se côtoient le célèbre Fire de Jimi Hendrix et le groupe Carrousel d’Alain Peters. Et puis il y a du ska, du salegy, de l’afrobeat, du maloya, du ragga, du séga et des musiques de l’est. C’est ce qui a poussé Aurélien (sax soprano), métropolitain de Calais, à venir dans la fanfare. Parrainé par Florence (sax alto), il a rejoint Byin-Mayé pour « le plaisir de jouer en groupe, de voir du monde et de participer à l’ambiance ». Auxquels s’ajoutent des rencontres plus imprévues telles celle de Yann, ingénieur du son bien connu des musiciens sudistes, qui suit la troupe pour le plaisir de leur offrir le meilleur son sur scène. Ou celle de Jace, le papa des gouzous qui, en collaboration avec l’Effet Peï et la fanfare a créé le logo de celle-ci : en associant le jaune et le rouge, couleurs identitaires de Byin-Mayé, il a dessiné un volcan d’où sortent, tels des diables en boîte, musiciens et instruments.

Nicolas Millet – juin 2008 / Photos : Philippe Bartlé

Source : http://www.azenda.re/magazine/la-fanfare-byin-maye.html